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Surveillance en entreprise : respect des droits et sécurité des données

La vidéosurveillance sur les lieux de travail est devenue monnaie courante, offrant un moyen efficace de garantir la sécurité des biens et des individus.

Cependant, son utilisation nécessite une compréhension approfondie des règles et des limites pour préserver les droits des employés tout en assurant une protection adéquate.

Dans cet article, nous explorerons les aspects cruciaux de la vidéosurveillance en entreprise, en mettant l’accent sur les droits d’accès, la confidentialité, la sécurité des données et les protocoles de visionnage.

Objectifs légaux et légitimes de la vidéosurveillance

L’installation de caméras dans un environnement professionnel doit être motivée par des objectifs légaux et légitimes.

Par exemple, elles peuvent être déployées pour dissuader les actes de vol, de vandalisme ou d’agression, ou encore pour identifier les auteurs de tels actes.

Toutefois, il est impératif que ces objectifs soient clairement définis et conformes à la législation en vigueur en matière de vidéosurveillance.

Une pratique très encadrée

L’installation de caméras dans un environnement professionnel doit être motivée par des objectifs légaux et légitimes.

Par exemple, elles peuvent être déployées pour dissuader les actes de vol, de vandalisme ou d’agression, ou encore pour identifier les auteurs de tels actes.

Toutefois, il est impératif que ces objectifs soient clairement définis et conformes à la législation en vigueur en matière de vidéosurveillance.

Protocoles de visionnage et consentement des employés

L’accès aux images de vidéosurveillance doit être strictement contrôlé et limité aux personnes habilitées dans le cadre de leurs fonctions.

Tout employé ayant accès à ces images doit être formé et sensibilisé aux protocoles de visionnage et à l’importance de protéger la confidentialité des données.

Stockage sécurisé et durée de conservation

Le stockage des images de vidéosurveillance doit être sécurisé pour éviter tout accès non autorisé.

La durée de conservation des images doit être déterminée en fonction des objectifs légitimes de la vidéosurveillance et ne doit pas excéder un mois, sauf circonstances exceptionnelles.

Stockage sécurisé et durée de conservation

Enfin, il est crucial que toute utilisation de la vidéosurveillance en entreprise soit conforme à la législation en vigueur.

Les employeurs doivent se familiariser avec les lois et réglementations pertinentes en matière de protection des données et de respect de la vie privée au travail, et veiller à ce que leurs pratiques de vidéosurveillance soient en conformité avec ces exigences.

En conclusion, la vidéosurveillance en entreprise peut être un outil précieux pour assurer la sécurité des biens et des personnes, mais elle doit être utilisée de manière responsable et conforme aux principes de protection des données et de respect de la vie privée.

En adoptant des protocoles de visionnage clairs, en garantissant la sécurité des données et en respectant les droits des employés, les entreprises peuvent tirer pleinement parti des avantages de la vidéosurveillance tout en préservant l’intégrité et la confidentialité de leur personnel.

Formalités à accomplir

Les formalités à accomplir pour la mise en place de systèmes de vidéosurveillance ou de vidéoprotection varient en fonction des lieux surveillés, qu’ils soient ouverts ou non au public.

Lieu non ouvert au public

Dans les lieux non ouverts au public tels que les zones de stockage ou les réserves, aucune formalité auprès de la CNIL n’est nécessaire. Cependant, si un organisme a désigné un délégué à la protection des données (DPO), ce dernier doit être impliqué dans la mise en œuvre du dispositif. De plus, l’employeur doit inscrire ce dispositif dans le registre des traitements de données qu’il est tenu de tenir.

Lieu ouvert au public

En revanche, dans les lieux ouverts au public comme les espaces d’entrée et de sortie, les zones marchandes ou les caisses, le dispositif de vidéosurveillance doit être autorisé par le préfet du département. Pour cela, un formulaire spécifique peut être retiré auprès des services de la préfecture ou téléchargé sur le site du ministère de l’Intérieur. Une fois rempli, ce formulaire peut également être soumis en ligne via un formulaire dédié. De plus, lorsque le dispositif de vidéosurveillance ou de vidéoprotection implique une surveillance systématique à grande échelle d’une zone accessible au public, une analyse d’impact sur la protection des données (AIPD) doit être réalisée. Cette analyse permet d’évaluer la nécessité et la proportionnalité du dispositif envisagé par rapport aux objectifs visés.

Consultation des instances représentatives du personnel

Enfin, avant toute décision d’installation de caméras de surveillance, les instances représentatives du personnel doivent être informées et consultées.

Cette étape est essentielle pour garantir la transparence et le respect des droits des employés en matière de protection des données.

En résumé, que ce soit dans un lieu ouvert ou non au public, la mise en place de dispositifs de télésurveillance nécessite de respecter certaines formalités afin de garantir la protection des données et le respect de la vie privée de chacun.

En impliquant les parties prenantes concernées et en réalisant les démarches nécessaires, les entreprises peuvent assurer une surveillance efficace tout en se conformant à la législation en vigueur.

Notre équipe saura vous accompagner et vous conseiller dans la mise en place de votre système d’alarme.

Pour toute demande complémentaire, nous vous recommandons chaleureusement : www.declaration-video-surete.fr

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